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    Villa Marie Vassilieff
    Chemin de Montparnasse
    21 avenue du Maine

    75015 Paris
    +33.(0)1.43.25.88.32
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  • Programme du symposium
  • Symposium Autohistorias

    Vendredi 26 mai, samedi 27 mai et dimanche 28 mai 2017

    Entrée libre sur ins­crip­tion avant le 16 mai 2017.
    Inscriptions : ici

    Marc Vaux, Pan Yuliang dans son atelier avec Zhou Ling et Guo Youshou, années 1950 © Centre Pompidou – Mnam – Bibliothèque Kandinsky – Fonds Marc Vaux

    Le sym­po­sium Autohistorias [2] se veut un moment fédé­ra­teur de réflexion sur le rôle à jouer par l’ins­ti­tu­tion artis­ti­que dans un monde pris dans le tour­ment de pola­ri­sa­tions natio­na­lis­tes et sépa­ra­tis­tes, tiraillée dans des débats iden­ti­tai­res favo­ri­sant une frag­men­ta­tion crois­sante entre les indi­vi­dus.
    Une qua­ran­taine de pro­fes­sion­nels enga­gés dans un tra­vail de réé­cri­ture de l’his­toire de l’art élaboreront col­lec­ti­ve­ment un récit commun fait d’une mul­ti­pli­cité de foyers artis­ti­ques (lieux d’art, écoles, col­lec­tifs ou événements) et de tra­jec­toi­res indi­vi­duel­les d’artis­tes ayant cir­culé au cours du XXe et XXIe siècle à tra­vers plu­sieurs cultu­res et hori­zons de pensée.
    Nous réflé­chi­rons avec eux à com­ment l’ins­ti­tu­tion au sens large et les musées peu­vent mieux repré­sen­ter cette diver­sité tout en déve­lop­pant la recher­che et les connexions avec une plu­ra­lité d’acteurs de la société. Le patri­moine, l’archive et les col­lec­tions muséa­les seront mobi­li­sés pour remet­tre en ques­tion leur mise en forme, mise en ordre et mise en cir­cu­la­tion. Nous inven­te­rons des uto­pies comme des formes de vie alter­na­ti­ves pro­po­sant d’expé­ri­men­ter des métho­des d’ensei­gne­ment de péda­go­gie cher­chant à mieux habi­ter les fron­tiè­res, pour mieux les dés­ta­bi­li­ser.

    Les lan­gues du sym­po­sium seront le français et l’anglais. Les inter­ven­tions bé­né­fi­cie­ront d’une tra­duc­tion simul­ta­née.

    Organisation : Mélanie Bouteloup, Camille Chenais, Boris Atrux-Tallau et Mathilde Assier

    En paral­lèle les trois jours : Pernod Ricard Open Studio de Samit Das

    Programme détaillé

    Vendredi 26 mai

    9h45 : Accueil du public
    10h - 10h30 : Introduction par Mélanie Bouteloup
    (direc­trice, Bétonsalon – Centre d’art et de recher­che & Villa Vassilieff)
    10h30 - 11h : Franck Leibovici (poète, artiste)
    un crowd sour­cing mati­nal pour des ins­ti­tu­tions en veille
    11h - 11h30 : Mia Yu (his­to­rienne de l’art)
    Corporéité, espace et archi­ves, quand la recher­che en his­toire de l’art ren­contre la recher­che artis­ti­que
    11h30 - 12h : Antariksa (his­to­rien de l’art et co-fon­da­teur du KUNCI Cultural Studies Center, Yogyakarta, Indonésie)
    Le destin trans­na­tio­nal de quel­ques artis­tes japo­nais
    12h - 12h30 : Inga Lāce (com­mis­saire, Latvian Center for Contemporary Art, Riga, Lettonie)
    Akademia. Performing Life
    12h30 - 14h30 : Pause-dé­jeu­ner
    14h30 - 15h : Michelle Wong (cher­cheuse, Asia Art Archive, Hong‐Kong)
    Pratique indis­ci­pli­née : recher­ches dans les archi­ves de Ha Bik Chuen
    15h - 15h 30 : Franck Komlan Ogou (archi­viste, École du patri­moine afri­cain, Porto‐Novo, Bénin)
    Appropriation des images sur l’Afrique : de la né­ces­si­té de pré­ser­ver les pro­duc­tions pho­to­gra­phi­ques du conti­nent
    15h30 - 16h : Morad Montazami (adjunct research cura­tor pour le Moyen-Orient et le Maghreb à la Tate Modern de Londres, Royaume‐Uni)
    Volumes fugi­tifs : Faouzi Laatiris et l’Institut natio­nal des beaux-arts de Tétouan
    16h - 16h30 : Pause
    16h30 - 17h : Anahi Alviso‐Marino (poli­to­lo­gue)
    Les archi­ves per­son­nel­les dans l’his­toire sociale des artis­tes de la Péninsule ara­bi­que et du Golfe arabo-per­si­que
    17h - 17h30 : Andrey Egorov (conser­va­teur et chef du dé­par­te­ment de la recher­che au Moscow Museum of Modern Art, Russie)
    Faire col­lec­tion et faire récit : l’expé­rience du Moscow Museum of Modern Art
    17h30 - 18h : Kristine Khouri (cher­cheuse indé­pen­dante et auteur, Beyrouth, Liban)
    Du Catalogue de/à l’expo­si­tion : The International Art Exhibition for Palestine, Beyrouth, 1978
    18h - 18h30 : Samit Das (artiste, Pernod Ricard Fellow 2017 )
    Idée d’exca­va­tion et recher­che d’un voca­bu­laire visuel

    Samedi 27 mai

    9h45 : Accueil du public
    10h - 12h30 : Workshop « Autour de Marc Vaux »
    Avec Nikita Yingqian Cai (conser­va­trice en chef, Guangdong Times Museum, Guangzhou, Chine), Michelle Wong (cher­cheuse, Asia Art Archive, Hong‐Kong) et Camille Baudelaire (gra­phiste)
    12h30 - 14h30 : Pause-dé­jeu­ner
    Table-ronde avec :
    14h30 - 15h : Mathias Danbolt (his­to­rien de l’art et théo­ri­cien)
    Political Deep Listening : mé­di­ta­tions soni­ques sur les ins­ti­tu­tions de la cri­ti­que et la ques­tion des ré­pa­ra­tions
    15h - 15h30 : Sarah Rifky (par skype) (co‐­fon­da­trice de Beirut et fon­da­trice de l’International Ressource Center, Le Caire, Égypte)
    beirut, beirut : état, échelle, his­toire
    15h30 - 16h : Gallien Déjean (com­mis­saire d’expo­si­tion, Treize, Paris, France)
    La tal­vera
    16h - 16h30 : Pause
    16h30 - 17h : Sumesh Sharma (co-fon­da­teur de Clark House Initiative, Bombay, Inde)
    Quelle est l’épo­que du moderne et du concep­tuel ?
    17h - 17h30 : Guillaume Désanges (com­mis­saire d’expo­si­tions et cri­ti­que d’art)
    D’autres his­toi­res : le com­mis­sa­riat d’expo­si­tions comme né­ces­si­té de ré­vi­sion esthé­ti­que et his­to­ri­que
    17h30 - 18h : Neïl Beloufa (artiste)
    Epimenide le cre­tois, grau­cho marx, et nou
    18h - 18h30 : Vanessa Desclaux (cura­trice, ensei­gnante, cura­trice invi­tée à La Galerie, CAC de Noisy‐le‐Sec) et Géraldine Gourbe (phi­lo­so­phe, asso­ciée au pro­gramme de La Galerie, CAC de Noisy‐le‐Sec)
    Problèmes de type grec : la cri­ti­que ins­ti­tu­tion­nelle par les ama­teur.e.s

    Dimanche 28 mai

    14h : Accueil du public
    15h - 15h15 : Présentation de l’après-midi par Françoise Vergès (poli­to­lo­gue, titu­laire de la Chaire « Global South(s) », Fondation Maison des scien­ces de l’Homme, Paris)
    15h15 - 18h30 : Discussion avec Stéphanie Airaud (res­pon­sa­ble des publics
    et de l’action cultu­relle, MAC VAL, Vitry-sur-Seine, France), Samia Amar Bensaber (ensei­gnante), Kader Attia (artiste), Jean-François Boclé (artiste), Marc Cheb Sun (auteur et édi­to­ria­liste), Myriam Dao (artiste), Véronique Decker (ensei­gnante), Corinne Digard (fon­da­trice et com­mis­saire per­ma­nente d’Orange Rouge), Yo-Yo Gonthier (artiste), Rabah Haouchene (conseiller prin­ci­pal d’édu­ca­tion), Miki Nitadori (artiste), Timothy Perkins (artiste, archi­tecte, ensei­gnant, mili­tant), Omar Slaouti (mili­tant anti­ra­ciste), Sherine Soliman (ensei­gnant) et de nom­breux autres artis­tes, ensei­gnants, parents, édu­ca­teurs, étu­diants et pro­fes­sion­nels de musée.

    Pour plus de ren­sei­gne­ment : info(at)vil­la­vas­si­lieff.net

    Ce sym­po­sium s’ins­crit dans le cadre des 40 ans du Centre Pompidou et cons­ti­tue le temps fort de dis­cus­sions et de débats du pro­gramme Autohistorias déployé sur l’année 2017 sur nos deux lieux d’acti­vi­tés : le centre d’art et de recher­che Bétonsalon et la Villa Vassilieff.

    Il est sou­tenu par le Ministère de la Culture et de la Communication et par la Société des Auteurs dans les Arts Graphiques et Plastiques – ADAGP. L’ADAGP gère les droits des auteurs des arts visuels (pein­tres, sculp­teurs, pho­to­gra­phes, des­si­na­teurs, archi­tec­tes, ...) et consa­cre une partie des droits perçus pour la copie privée à l’aide à la créa­tion et à la dif­fu­sion des œuvres.

    Notes

    [1] Le symposium Autohistorias emprunte son titre à la théoricienne et poétesse féministe chicana Gloria Anzaldúa, qui a inventé le terme pour définir un mode d’écriture permettant la réappropriation, fondé sur le déploiement des subtilités de la sphère intime comme outil narratif pour déstabiliser les frontières. Gloria Anzaldúa, Borderlands/La Frontera : The New Mestiza, Aunt Lute Books, 1987

    [2] Le symposium Autohistorias emprunte son titre à la théoricienne et poétesse féministe chicana Gloria Anzaldúa, qui a inventé le terme pour définir un mode d’écriture permettant la réappropriation, fondé sur le déploiement des subtilités de la sphère intime comme outil narratif pour déstabiliser les frontières. Gloria Anzaldúa, Borderlands/La Frontera : The New Mestiza, Aunt Lute Books, 1987

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